Depuis plusieurs années, tous les domaines et secteurs sont bouleversés par l’intelligence artificielle. Elle se définit comme étant l’ensemble de techniques et de théories instaurées dans le but de concevoir des machines aptes à imiter l’intelligence. Il s’agit donc des programmes susceptibles d’associer les comportements communément liés à l’intelligence humaine ou des ordinateurs. Ces performances sont renforcées par la technologie. Ainsi, les machines ont une aptitude à raisonner et à maîtriser un volume de données important, une capacité de distinguer des modèles qu’un humain ne peut pas identifier et des patterns. Ces appareils peuvent également les comprendre et les examiner. De plus, ils ont une faculté de dialoguer avec l’homme et d’apprendre peu à peu, et surtout de perfectionner constamment ses performances.
L’IA a surmonté un tournant décisif en 2017, car elle parvenait à reconnaître les mots dans un entretien oral comme un être humain.
Une nouvelle prouesse a été constatée en janvier 2018. En effet, l’IA a su dépasser les humains au moment d’exercices de compréhension et de lecture, dans le fameux test de lecture qui ont eu lieu à l’université de Standfort. Ainsi, l’interaction entre l’IA et les humains sera beaucoup plus facile demain, car la machine leur fournira de l’information de façon plus naturelle.
Fonctionnement de l’intelligence artificielle
Selon Harry Shum, le vice Président exécutif de Microsoft, en charge de l’intelligence artificielle, une combinaison de trois éléments rend possible la révolution de l’IA de notre époque : « Une vaste quantité de data ; une puissance informatique extraordinaire, notamment grâce au cloud ; et des algorithmes révolutionnaires, basés sur le deep-learning ». De ce fait, cette technologie s’appuie sur des mécanismes cognitifs humains, plus particulièrement la facilité d’apprendre.
Un programme est alimenté, par exemple, par des centaines d’images de véhicules catalogués. Après plusieurs entraînements, il peut reconnaître des voitures sur les nouvelles photos qu’on lui présente.
Le « Machine Learning » est un autre constituant de l’IA. Cela consiste à offrir aux ordinateurs l’accès à l’information. Ils vont tout apprendre seul, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas besoin de reprogrammation logicielle ou d’intervention humaine. Ainsi, ils peuvent s’améliorer graduellement, et ce, de façon autonome. Ils peuvent également surpasser les capacités et les fonctions préalablement programmées. En outre, il existe des algorithmes qui ne se limitent pas de reconnaître uniquement des photos. Certains d’entre eux se montrent parfois capables de produire ces dernières.
Le « Deep-Learning », par contre, se fonde sur un système de neurones artificiels imitant l’activité de notre cerveau.